12/05/2012

Bafata, ville fantôme

Cette 1ère étape guinéenne me donne une première bonne impression du pays.
C'est vert, arboré, des routes goudronnées en bon état et des grandes maisons carrées, au contraire des cases rondes trouvées autour de Kolda. La ville en elle même a son charme, situé en contrebas de la colline. L'activité est concentrée sur un plateau, mais lorsque l'on descend vers le fleuve, on découvre un ancien port aux constructions (très) défraichies. 


Fort, station essence, marché, piscine, bâtiments et quai, c'est presque désert et d'un calme absolu. Les traces laissées par les Portugais sont là, mais ce sont plutôt leurs fantômes qui sont restés… d'ailleurs, en dépassant l'église, la version portugaise des "Anges dans nos campagnes" a retenti, la chorale révisait pour Noël !

En Bissau, ce n'est pas le courant qui est alternatif mais la fourniture d'électricité… du coup, en logeant près du fleuve, le retour de nuit du bouibouis, où je m'étais sustenté d'un Frango Cafriela (poulet citron), était presque une aventure en soit. Le lendemain, petite ballade sur les hauteurs (absentes au Sénégal) me permet d'avoir un beau point de vue sur les grandes rizières qui bordent le fleuve. Ballade rythmée par les "Branco, branco, brancoooooooooo" des enfants (oui, pour les lusophones, c'est la version locale du "toubab, toubab" galsen.



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