8/29/2012

Rio sans Rio

Nous voici à Rio, avec enfin un peu de temps pour en profiter.
Damien n'a pas oublié de monter là-haut, au Corcovado... même s'il a fallut pour cela attendre quelques jorus, pour que le temps se dégage un peu.
Et oui, on est en hiver ici, et il peut faire nuageux et à peine 20°... dur...

Pas de point de vue touristique, personne sur les plages (ce qui, avouons-le tout de suite, leur enlève beaucoup d'intérêt) : nous voici donc parti découvrir le reste de Rio, qui n'est pas non plus sans intérêt !

Le centre ville mêlant anciennes maisons coloniales (le Rio pré-buildings devait être magnifique) et gratte-ciels (+1 cathédrale de béton style pyramide Maya) dans des rues animées, Santa Teresa, quartier en voie de boboïsation où nous résidions, juché sur une colline, Nitéroi, la ville de l'autre côté de la baie de Guanabara et ses œuvres de Niemeyer ou encore le Jardin Botanique visité sous la pluie.

Mais rassurez-vous, le prochain épisode sera plus "carte postale"....









8/28/2012

Dilemne Nature Culture

Après quelques jours de retour à la nature, une interrogation revient à l'esprit : pourrais-je faire ma vie dans un environnement naturel, beau mais isolé ?
Quand je suis dans ce genre d'endroits, je sens une certaine vérité : plaisir d´être dans la nature, sentiment de vivre comme on est censé vivre au plus profond de nous. Un peu comme aux scouts ou en voilier et qu'on se rapproche du rythme de la nature. J'ai alors l'impression que seuls ces endroits sont capables d'apporter la sérénité et un bonheur un temps soit peu durable, pour peu qu'on ose faire le pari d'y rester quelque temps.
On y croise d'ailleurs des gens qu'on imagine heureux.... bergers, pêcheurs, guides nature, au look de vieux sage ou de jeune idéaliste.
Bon en même temps, je leur ai pas trop demandé mais ils ne resteraient pas sinon,  j'imagine...
En face, j'ai mes "besoins" : avoir toujours de la nouveauté, satisfaire mes envies de découverte, d´innovations, de cultures... : il me faut toujours connaître et vivre un maximum de choses, rencontrer le plus de gens possible, tant le monde nous offre de différences et connaissances à acquérir. Dans ce mode culturaholic, pas de temps à perdre pour parcourir le monde et les productions humaines. Et avec mes passions de geek, nouvelles technologies et innovation, il y a toujours du nouveau ! Il faudrait alors renoncer à tout un univers pour lequel j'ai fait des études et où j'ai un certain capital me permettant d'y vivre bien. Mais aussi arriver à jouir pleinement d'une situation au lieu de sans cesse planifier des nouveaux projets, de nouvelles découvertes.. pas gagné ! Il y a peut être un juste milieu, un endroit isolé mais pas trop (merci Internet sans fil) ou une manière de travailler qui permettent une alternance entre ces 2 mondes plus fréquente que dans la norme... Ou encore faire le pari d'une période longue, quelques années, en se donnant tous les moyens nécessaires pour revenir... Mais peux-t-on seulement revenir ou vouloir revenir ? Si la réponse était simple et ces moyens simples à définir et à acquérir, la décision serait facile à prendre... Et on y perdrait le vertige du risque et de l'aventure.
Voila, c´était la minute réflexion depuis la savane marécageuse du Pantanal, complétée par quelques heures de bus et quelques embruns bahianais...

8/26/2012

On se calme et on boit frais à Arraial d'Ajuda

Après la déconvenue pluvieuse d'Itacaré, nous avions à cœur de rattraper notre quota bahianais de sol e praia.
En choississant ce village chic, nous rêvions d'une ambiance à la Max Pecas, type St Tropez fin 70's comme dirait le routard... Mais l'hiver bat son plein et limite la foule balnéaire, malgré notre choix stratégique d'y être le week end..

Au final, le lieu est charmant, posé sur des falaises rouges, dominant ainsi une lonngue plage parsemée de kiosques (densité très variable) et de vendeurs ambulants (souvenirs à 2 balles et nourritures contre-indiquées pour rester en maillot de bain sur la plage mais 100% plaisir.

Session bodyboard à défaut de surf, Trancoso étant inatteignable à marée haute. Sportif.
Au village, hôtel très sympa et vraiment pas cher, et vie nocturne possible, entre boite vide techno, bar pub concert/dj et bouiboui avec pagode en live (plutôt les locaux).
Après ces 3 jours de repos bien mérités (si si), retour à Rio en avion, afin d'éviter les 20+ heures de bus.




8/23/2012

D'Ita à Ita, playa & calma

Après la fête salvadorienne, place au calme et à la nature. Traversée en bac et combi VW jusqu'au Zimbo Tropical, antre junglesque de Philippe située sur l'île d'Itaparica.



Nous étions dans une zone en cours de développement résidentiel par grands condos protégés, mais c'était encore très simple et peu urbanisé, avec des routes non asphaltées.
Dans sa parcelle, notre hôte a une série d'animaux sauvages pour s'amuser... Mais le temps menace et nous décidons de virer au sud vers Itacaré, haut lieu du surf brésilien.


Nous traversons alors la côte du Dendê (huile de palme) puis du Cacao, richesses locales au delà du tourisme.

À destination, pas plus de chances avec la pluie et la mer : pas de baleines ni de surf donc... Malgré les debuts (prometteurs !) de Damien avec une 1/2 de planche. Nous avons largement raté Itacaré en raison des trombes d'eau, alors qu'à quelques centaines de km dans l'arrière pays du sertaõ, ils connaissent une très dure sécheresse...
  

8/22/2012

Salvador : l'Afrique latine

Nous voici arrivés au point le plus septentrional de notre voyage brésilien, même si, étant dans l'hémisphère sud, c'est bien la chaleur que nous comptons trouver.
Chaleur de l'atmosphère, des couleurs, de la cuisine, de la musique, de l'alcool, des femmes ?

Tout cela mais aussi chaleur de la religion via le candomblé et ses mystères révélés dans le musée africain (divinités et rites bien expliqués et univers très riche). Spectacle aussi avec le show de capoeira auquel nous avons assisté (avec un peu de samba).













Comme mardi c'est fête dans les rues du centre ville historique (Pelourinho), nous nous sommes prêtés avec joie aux traditions, avec un contact CouchSurfing pour être sûr de ne pas être qu'entre étrangers, une engeance qui fait florès par ici...
Tout ceci dans cet écrin restauré de la ville haute à forte densité "iglésiale", dominant une ville basse qui subira certainement le même sort d'ici quelques années.
Vue depuis le port, le centre ville restauré, c'est en haut !
















adoration spirituelle ou touristique ?







Un tour à la pointe entre Baie et Atlantique nous a permis d'avoir un petit aperçu de la plage urbaine brésilienne : bières, fio dental et graisses...

8/19/2012

Nature & Architecture



Cette longue journée dans le Minas Gerais s'est donc achevée dans l'ecrin du monastère de Caçara. Un lieu vraiment marquant, avec une belle vue et entouré d'une réserve naturelle. Cela permet au Sanctuaire de proposer une animation originale le soir : ils mettent à manger sur le parvis de l'église vers 19h30 et on se pose avec thé et popcorn. Damien a disparu 10 min avant que le loup Guara se montre... Belle expérience !







Le lendemain, autostop pour arriver jusqu'à Belo Horizonte, 3ème ville du pays et lieu de construction d'un proto Brasilia par Niemeyer sur demande de Kubischek, la lagune de Pampulha. Belle église et petite surprise lors de notre promenade vespérale : des capibaïras plein les rives ! Sans compter un petit tour dans la fête foraine. Nous pouvions alors sereinement nous diriger vers la côte bahianaise et tous ses attraits...

Chapelle St François - Le Corbusier

 Caïpibaras et fête foraine autour de la lagune !
 La lagune, peu après son aménagement, avec le stade Mineiro en arrière plan
Les nouveaux bâtiments de l'Etat du Minais Gerais, encore plus à l'exterieur de la ville,sorte de bloc suspendu.

8/18/2012

Au coeur du pays minier

Après la mer, nous voici donc partis à la conquête des montagnes, et plus particulièrement les mines d'or. Nous remontons donc le camino de ouro jusqu'à la source, après une courte nuit de bus Rio - Ouro Preto. Au petit matin, découverte de la ville et notamment des oeuvres de l'Aleijadhino, artiste local qui a permis à cette ville coloniale et minière (dc jolie, cf villes autour de Mexico) d'être inscrite au Patrimoine Mondial.

Ensuite petit train jusqu'à une autre ville aux reposantes placettes. Cette longue journée n'était pas finie puisque nous avons encore fait qqs heures de voitures entre énormes mines encore en activité (fer apriori), en slalomant entre les énormes camions. Le but : le sanctuaire de Caçara, objet du prochain billet....









8/17/2012

Fin de nav

De Paraty, retour progressif vers Angra dos Reis via ilha do Cedro, Ilha Gipoia et sa plage du dentiste puis Saco de Ceu et Lagoa Azul sur Ilha Grande. Pas trop de photos sur mon tel, mais film et belles photos à venir :)
Quelques images de nav quand même et un aperçu de notre rando sur les bords d'Ilha Grande, grande île assez sauvage et sans voiture car pénitentier jusquen 1995 !




8/14/2012

Paraty ou la plongée dans les temps de la colonisation

On s'y croirait : camino do ouro, canons, planques de pirates et architecture coloniale... Facile de s'imaginer à l'époque de l'exploitation aurifère par les Portugais, encore plus grâce à notre petite excursion vers une cascade et sur les traces du chemin qui permettait d'acheminer l'or des mines vers les gallions de sa Majesté.

Petite ville tranquille (en ce moment) et colorée, très organisée pour le tourisme.
Ce calme est cependant troublé par les élections locales qui approchent. Nombre de véhicules tournent dans toute la ville pour faire la publicité de leur champion (ou plutôt sponsor), avec des chansons dédiées hurlées par les hauts parleurs.
Il était temps pour nous de retrouver le calme des îles isolées...