Voici la dernière production, toujours faite à l'arrach pour le son et le montage vidéo, mais le refrain est sympa.
Ambiance love avec JBass MC. On a tourné le clip à Kolda et sur la plage de l'île de Carabane, en Casamance, enregistrement dans une petite chambre à Ziguinchor !
Ça commence par le tour du monde 2007/2008 France-Tahiti en bateau, Mexique-Costa Rica en bus, USA en voiture, retour en Polynésie Française via Hawaï, puis... Japon, Transsibérien et pays de l´Est. Quelques aventures (Tunisie, Corse, Canada, Chine) pendant le travail, une longue pause pour faire un trip Brésil/Para/Uruguay/Buenos Aires et le tournage Des Technos et Des Hommes au Sénégal. Puis qqs voyages, car je ne m'arrêterai pas !
12/30/2012
12/25/2012
Joyeux Noël From Dakar
Décorations de Noël à la cathédrale au top et décos lumineuses un peu partout à Dakar.
Surprise pour moi, première fois que je les vois alors que je suis à Dakar depuis 15j. Je ne sors pas assez !
Une messe mêlant les classiques Minuit Chrétien ou prières chantées en latin et une musique de Communion mêlant chants et percus (mauvais enregistrement...)
Bonnes fêtes à tous et profitez de votre famille ! Ici la grande majorité étant musulmane et étant sous le soleil, l'esprit de Noël est difficile à ressentir !
12/17/2012
Culture sénégalaise traditionnelle vs culture occidentale
Cette plongée longue durée parmi des cultures sénégalaises assez nettement différentes de la culture occidentale (même si les influences sont déjà évidentes) et dans une certaine pauvreté m'ont fait faire quelques reflexions que je partage ici.
Si la civilisation occidentale est incontestablement plus avancée en termes de confort matériel (très peu de machines à laver le linge par exemple au Sénégal, et c'est quand même un travail très dur !), on peut douter de notre progrès sur le bonheur des populations, qui est censé être notre but ultime (enfin déjà, dire ça est assez occidental, pour d'autres civilisations la vie est juste un destin choisi par Dieu, sans objectif précis dans la vie, sans recherche de sens).
Ici, parler de psychologie paraît assez incongru. Le phénomène de famille élargie, de quartier familial et la mobilité limitée font que l'on est jamais seul, pour le pire et le meilleur. La proximité s'élargit bien au delà du premier cercle familial puisque le voisin ou l'ami de passage sont rapidement des "frères" ou un "oncle". Rien que les noms de famille peuvent rapprocher des personnes entre elles, même si elles ne se connaissent pas. De quoi éviter la solitude urbaine occidentale et les envies de suicide car on se sent toujours entouré.
A cela s'ajoute de fortes limites sur les possibles interrogations existentielles de l'amour et du travail.
La vie se déroule alors dans un univers très solide avec des structures bien définies, univers qui bouge d'autant moins que l'on est pauvre.
Bien sûr, ces situations évoluent rapidement et ne sont pas générales. Les jeunes remettant en cause ces manières de faire et accédant de plus en plus à des formations académiques permettant d'envisager une carrière. Les mentalités et les cultures évoluent sans cesse.
Et mon propos n'est pas de dire que c'est génial... Outre les plaisirs intellectuels que nous avons à force de se prendre la tête sur des milliards de sujets (oui, ça n'a pas que des mauvais côtés de douter de tout), l'individu a du mal à s'épanouir. J'ai eu des exemples de jalousie extrême au sein de familles (d'autant plus fort lorsqu'il y a plusieurs épouses mettant en compétition leurs enfants respectifs), où chacun conspire à l'échec de l'autre, notamment via les maraboutages. Dans une situation de pauvreté, ces comportements sont quasiment suicidaires et désespérants.
C'est un moment clé, je crois, dans ces cultures assez traditionnelles. Elles sont exposées via les médias à la valeur clé de l'individu et de plus en plus d'individus, jusqu'au fond des campagnes, reçoivent une éducation scolaire modelée sur le modèle occidental. Les notions du type réalisation de soi, trouver l'Amour ou encore Droits de l'Homme imprègnent des individus qui évoluent dans un cadre qui évolue moins vite (les Anciens sont là !). Se préoccuper de soi et chercher à satisfaire les besoins supérieurs sur la pyramide de Maslow sont assez mal vus lorsque ce qui compte avant tout, c'est encore pouvoir manger et dormir sous un toit.
Petit traité empirique d'économie sénégalaise
Voilà quelques remarques sur l'économie sénégalaise, issues des échanges et observations faites depuis 2 mois que je suis là.
La base, c'est l'éducation. Dans la région de Kolda, une des plus pauvres du Sénégal, il manque finalement peu de choses pour que la vie d'une personne change. Moins de 10 000€ suffirait à la plupart des gens pour commencer quelque chose, un petit commerce ou service, c'est le principe du micro crédit.
Mais cela empêche d'avoir un effet de masse avec une grosse installation qui touche plein de gens d'un coup, il faut gérer petit projet par petit projet. Et cela me semble d'autant plus difficile que beaucoup de ces personnes ont besoin d'accompagnement, de formation. Sans cela, ces projets tombent souvent à l'eau car mal structurés ou abandonnés à la première difficulté.
Mon espoir là dedans, c'est que le besoin de suivi baisse avec le niveau d'éducation, qui augmente sensiblement selon mon ressenti.
Ainsi, l'Unicef, qui met des panneaux devant chaque école, a pu faire évoluer son message. L'enjeu est la scolarité des jeunes filles : on est passé de "Je veux aller à l'école" à "Je veux aller et RESTER à l'école" puis "Je veux aller et REUSSIR à l'école"...
En effet, au début les filles étaient envoyées mais ne restaient pas longtemps. Ensuite, elles restaient mais n'y faisait rien. Désormais, ces futures femmes seront un socle solide pour structurer des petites organisations économiques, elles qui sont déjà la base de nombreux projets de développement.
Autre élément remarquable, c'est l'adaptation du commerce au pouvoir d'achat. Beaucoup de gens avec qui j'étais vivent avec 2 ou 3 € par jour maximum. Il faut donc acheter les doses alimentaires ou d'essence petit à petit car il est souvent impossible d'acheter 1kg de sucre par exemple. Du coup, on voit dans les épiceries plein de petits sachets préparés par le commerçant, des bandes de petits sachets (lait en poudre, lessive, café...) ou des bouteilles d'essence.
Dans ces mêmes commerces, l'emballage de votre sandwich oeuf mayo ou tartiné au Chocoleca (Nutella national) est fait de journaux. Rien d'extraordinaire, sauf que ces journaux sont en arabe ou en anglais. Il y a donc un marché international des journaux usagés !
Dans le même genre, il est toujours amusant de lire ce qu'il est inscrit sur les t-shirts des gens autour. Venu pour être vendus en friperie, c'est souvent des vêtements publicitaires ou liés à un évènement, venus d'Allemange, USA ou France en général. Il y a bien évidemment en plus les évènements locaux sponsorisés par des marques, des politiques ou des ONG, avec des messages à caractère éducatif imprimés.
Pour les transports, l'économie s'adapte également. Beaucoup de Koldois ne peuvent pas se payer le trajet à Dakar (environ 10€), encore moins un taxi à 70c d'€ pour le quotidien. Des motos à bas coûts sont importées (en pièces détachées pour payer moins de droits de douane) et permettent de se déplacer pour 35c d'€. Ces motos ont pris le nom de Jakarta, une marque qui est donc l'équivalent de Mobylette chez nous. Elles sont par contre conduites par n'importe qui et sont très légères : elles provoquent donc de nombreux accidents parfois mortels.
Niveau agriculture, j'ai pu discuter de l'économie du coton et du sésame avec l'AVSF. Le coton est un héritage de la colonisation. L'établissement français est devenu une entreprise étatique, la Sodefitex. C'est elle qui achète tout le coton, à un prix sponsorisé pour maintenir un certain revenu aux agriculteurs (255 FCFA le kilo cette année). Problème, ce prix déjà sponsorisé ne permet pas toujours aux paysans de gagner de l'argent après 1 an d'efforts ! En effet, ils empruntent chaque année à la Sodefitex pour les outils et les intrants, qu'ils remboursent donc avec leur production. Problème, ces intrants sont utilisés aussi pour d'autres cultures ou pour des surfaces plus grandes que prévues. De plus, la récolte du coton nécessite une grande main d'oeuvre, ce qui réduit d'autant plus le bénéfice potentiel.
A l'inverse, le sésame est simple à cultiver et la demande est très forte, avec la croissance de la Chine et de l'Inde. C'est une production stimulée par AVSF mais qui n'est pas du tout connue au Sénégal. Le semi se fait après les céréales, sur un champ appauvri (il favorise la regénération de celui-ci). Il suffit d'1 intervention dans le champ après 15 jours pour désherber, ensuite c'est la récolte 2 mois après. Le traitement ensuite est assez simple (sécher et secouer), et le kilo "bord champ" pour du bio est de 350 FCFA !
Enfin, le riz. Il est très important dans l'alimentation quotidienne (c'est d'ailleurs un peu too much là...), au dépend des céréales traditionnelles comme le mil, plus compliqué à préparer, ou le fonio, méconnu.
Le riz produit localement ne suffit pas à la consommation nationale, on voit donc des sacs de riz d'Uruguay, Thaïlande ou Inde un peu partout.
La base, c'est l'éducation. Dans la région de Kolda, une des plus pauvres du Sénégal, il manque finalement peu de choses pour que la vie d'une personne change. Moins de 10 000€ suffirait à la plupart des gens pour commencer quelque chose, un petit commerce ou service, c'est le principe du micro crédit.
Mais cela empêche d'avoir un effet de masse avec une grosse installation qui touche plein de gens d'un coup, il faut gérer petit projet par petit projet. Et cela me semble d'autant plus difficile que beaucoup de ces personnes ont besoin d'accompagnement, de formation. Sans cela, ces projets tombent souvent à l'eau car mal structurés ou abandonnés à la première difficulté.
Mon espoir là dedans, c'est que le besoin de suivi baisse avec le niveau d'éducation, qui augmente sensiblement selon mon ressenti.
Ainsi, l'Unicef, qui met des panneaux devant chaque école, a pu faire évoluer son message. L'enjeu est la scolarité des jeunes filles : on est passé de "Je veux aller à l'école" à "Je veux aller et RESTER à l'école" puis "Je veux aller et REUSSIR à l'école"...
le panneau intérmédiaire |
Autre élément remarquable, c'est l'adaptation du commerce au pouvoir d'achat. Beaucoup de gens avec qui j'étais vivent avec 2 ou 3 € par jour maximum. Il faut donc acheter les doses alimentaires ou d'essence petit à petit car il est souvent impossible d'acheter 1kg de sucre par exemple. Du coup, on voit dans les épiceries plein de petits sachets préparés par le commerçant, des bandes de petits sachets (lait en poudre, lessive, café...) ou des bouteilles d'essence.
Dans ces mêmes commerces, l'emballage de votre sandwich oeuf mayo ou tartiné au Chocoleca (Nutella national) est fait de journaux. Rien d'extraordinaire, sauf que ces journaux sont en arabe ou en anglais. Il y a donc un marché international des journaux usagés !
Dans le même genre, il est toujours amusant de lire ce qu'il est inscrit sur les t-shirts des gens autour. Venu pour être vendus en friperie, c'est souvent des vêtements publicitaires ou liés à un évènement, venus d'Allemange, USA ou France en général. Il y a bien évidemment en plus les évènements locaux sponsorisés par des marques, des politiques ou des ONG, avec des messages à caractère éducatif imprimés.
Pour les transports, l'économie s'adapte également. Beaucoup de Koldois ne peuvent pas se payer le trajet à Dakar (environ 10€), encore moins un taxi à 70c d'€ pour le quotidien. Des motos à bas coûts sont importées (en pièces détachées pour payer moins de droits de douane) et permettent de se déplacer pour 35c d'€. Ces motos ont pris le nom de Jakarta, une marque qui est donc l'équivalent de Mobylette chez nous. Elles sont par contre conduites par n'importe qui et sont très légères : elles provoquent donc de nombreux accidents parfois mortels.
Niveau agriculture, j'ai pu discuter de l'économie du coton et du sésame avec l'AVSF. Le coton est un héritage de la colonisation. L'établissement français est devenu une entreprise étatique, la Sodefitex. C'est elle qui achète tout le coton, à un prix sponsorisé pour maintenir un certain revenu aux agriculteurs (255 FCFA le kilo cette année). Problème, ce prix déjà sponsorisé ne permet pas toujours aux paysans de gagner de l'argent après 1 an d'efforts ! En effet, ils empruntent chaque année à la Sodefitex pour les outils et les intrants, qu'ils remboursent donc avec leur production. Problème, ces intrants sont utilisés aussi pour d'autres cultures ou pour des surfaces plus grandes que prévues. De plus, la récolte du coton nécessite une grande main d'oeuvre, ce qui réduit d'autant plus le bénéfice potentiel.
A l'inverse, le sésame est simple à cultiver et la demande est très forte, avec la croissance de la Chine et de l'Inde. C'est une production stimulée par AVSF mais qui n'est pas du tout connue au Sénégal. Le semi se fait après les céréales, sur un champ appauvri (il favorise la regénération de celui-ci). Il suffit d'1 intervention dans le champ après 15 jours pour désherber, ensuite c'est la récolte 2 mois après. Le traitement ensuite est assez simple (sécher et secouer), et le kilo "bord champ" pour du bio est de 350 FCFA !
Enfin, le riz. Il est très important dans l'alimentation quotidienne (c'est d'ailleurs un peu too much là...), au dépend des céréales traditionnelles comme le mil, plus compliqué à préparer, ou le fonio, méconnu.
Le riz produit localement ne suffit pas à la consommation nationale, on voit donc des sacs de riz d'Uruguay, Thaïlande ou Inde un peu partout.
12/16/2012
Lab, producteur de Rap Galsen, Attention !!
Voilà une série de clips que j'ai fait vite fait avec des jeunes de Kolda, un groupe du nom de RDC House. Pas très pro les clips mais largement au niveau de quelques productions sénégalaises (pour la vidéo au moins). Tournés et montés en moins d'1 journée, un peu comme mes films de vacances...
Le premier parle de l'Extrait de Naissance, du droit des enfants à avoir un état civil, sans lequel il est impossible d'avoir une éducation complète et une vie normale. C'est pourtant un problème majeur encore à ce jour, et c'est notamment ce qu'essaye de traiter le projet d'application d'Orange qui est un de mes sujets.
Belle coïncidence donc !
Le 2eme parle des Jakarta, ces motos légères qui sont la source de beaucoup d'accidents. Peu chères, beaucoup d'apprentis moto taxis embarquent dessus sans permis.
le 3ème contre la Drogue, qui prolifère dans la région puisque Bissau est devenue la plateforme d'atterrissage de la drogue sud-américaine, qui remonte ensuite vers l'Europe.
12/14/2012
La Basse Casamance vue de l'intérieur
Ziguinchor, Cap Skirring... Club Med et plages à perte de vue. C'est le Sénégal touristique, dont la réputation est quelque peu entachée par les problèmes récurrents de la Casamance (indépendantistes, coupeurs de route, trafic de drogue). Il est d'ailleurs curieux de voir le combat dans les forums entre les gens vivant en Casamance (et ayant intérêt au tourisme) et ceux à Dakar ou à l'étranger, qui se basent sur des articles de journaux pour démontrer la dangerosité de la région. Très difficile de savoir s'il y a manipulation sur le sujet... mais en tout cas, je n'ai eu aucun souci, sans pour autant squatter les lieux touristiques.
A Ziguinchor, l'Alliance Française a de la gueule : une énorme case à impluvium décorée de motifs mêlant des influences Ndébélés (Afrique du Sud), Diolas (Casamance), Mandjaks, Peuls (Sénégal), Bijagos (Bissau)
Départ au petit matin pour Edioungou, le village de naissance de mon ami Jérémie, sur qui je tourne un sujet. On loue une moto à un de ses amis, ce qui nous donnera beaucoup de liberté pour visiter la région. Magnifiques vues sur les rizières, mais il faisait trop froid pour prendre des photos !
Le village d'Edioungou est connu pour ses potières, ce qui est d'ailleurs
le travail d'une de ses grandes soeurs.
A l'arrivée, vin de palme ou vin de cajou, à boire toute la journée...
(bon, je me limite au test, le vin de cajou est assez sucré donc OK à boire).
Le bolong (bras de rivière) qui borde le village
Jérémie et Papis Samba Diop (chez qui je loge) entourent un voisin venu nous reprocher de ne pas
avoir demandé au chef de village avant de faire le tournage (la lutte Jeunes vs Anciens locale !)
Il est temps de se coucher...
s'infléchit vers le sud. Egalement le lieu où résident des lamantins.
On se fait un Paris-Dakar à moto, en traçant notre chemin au milieu de la savane et du sable.
Au bout d'1h30 d'efforts pour 12km, nous voici au village.
Avec Jérémie, sur les ruines d'un campement communautaire, concept lancé
dans les années 70 pour favoriser des retombées partagées du tourisme
(et encore assez vivace, presque tous les villages ont une structure d'accueil)
Le midi, nous rejoignons Elinkine afin d'embarquer pour l'île de Carabane,
au bord de l'Océan Atlantique.
au bord de l'Océan Atlantique.
Cette île avait été aménagée par les colons en un comptoir semblable à l'île de Gorée près de Dakar.
La nature s'est emparée des ruines désormais !
C'est sur les plages de cette île que nous tournons des images et
enregistrons le son pour les prochaines chansons de Jérémie
(sur la guerre en Casamance et une chanson d'amour)
Le lendemain matin, il est temps d'embarquer vers Dakar pour une mini croisière de 15h à 6h du mat sur le Aline Sitoé Diatta
12/09/2012
L'expérience Bruce aux Bijagos
Si la Guinée Bissau a gardé un semblant d'activité touristique, c'est bien grâce à la réputation des Bijagos. Au delà des ONGistes ayant besoin de se relaxer, ces îles attirent pêcheurs, lusophones et aventuriers au coeur d'une nature très préservée et à peu près déserte.
L'île principale Bubaque abrite quelques hôtels, pour certains abandonnés depuis la fin de l'Etat,d'autres qui ont l'air de marcher correctement. De quoi faire marcher le petit aérodrome, où l'on se croirait plutôt dans une plantation de coke (je trouve).
Au bout de l'île, une grande plage, Praia Bruce, où je suis arrivé après 1h30 de vélo sous le cagnard.
L'arrivée au détour d'un virage, ça fait toujours plaisir...
surtout quand la plage est aussi belle et aussi déserte !
La plage pour moi et pour la nuit, car j'avais prévu le coup : moustiquaire, sac à viande, allumettes et nourriture. Bon petit trip, avec au matin, pêcheurs en mer ou fignolant leur barque. Un petit paradis, mais avec un hôtel en construction.
Vue de là où j'ai passé la nuit
Mon petit nid et le bois pour le feu !
Prêt à affronter la nature...
Moments de réflexion dans la solitude...
Scout toujours !Au petit matin, c'est reparti pour un tour !
Mon nouveau voisin qui termine sa barque, faite en 30 j et qui permet à 10 personnes de pêcher.
Je suis quand même bien content de retrouver la civilisation en profitant d'un carppaccio de poisson le soir (et le Wifi !).
Dimanche midi, il est (déjà) temps de rentrer. Je n'aurais donc pas eu le temps de faire les autres îles, notamment le parc de l'île d'Orango et ses hippos marins (next time?). Retour sans histoire à Bissau puis le lendemain à Ziguinchor, malgré le sketch un peu lourd du contrôle en Bissau. On est descendu 5 fois (avec 2 femmes avec bébé) avant d'arriver à la frontière et on a contrôlé 3 fois mes bagages… Ziguinchor, capitale de la Basse Casamance, où je rejoins Jérémie alias JBass MC, un ami et sujet d'un de mes portraits.
12/07/2012
Vacances à Bissau
Le lendemain, départ pour Quinhamel et son hôtel Mar Azul situé un peu plus loin. 1h30, 2km à pied et 1000CFA plus tard (je n'avais pas pris mon passeport…), me voilà avec nos amis des Nations Unies en train de dévorer un poisson grillé au bord de la piscine.
Elle se termine en dîner avec 2 Danoises accompagnées de leur copain local, dont 1 singulièrement jeune (genre 16 ans). OK...
Le lendemain, départ aux aurores pour l'archipel des Bijagos, endroit méconnu mais assez paradisiaque (les 2 sont peut être liés...)
Voici le bateau que j'ai pris, un ancien bac grec.
Dans le salon "VIP" (les autres sont en bas avec le fret...), avec clim et film asiatique pourri ou comédie américaine "direct to DVD" compris.
Après 6h de trajet, enfin, terre en vue !
et voici le port de Bubaque, où je reste 2 jours seulement, afin de pouvoir reprendre le même bateau à son retour.
12/06/2012
Bissau capitale
Pour arriver à la capitale, je prends of course un "sete places" mais surprise, ici, ce sont les Renault 21 qui règnent… Un chauffeur que je trouve particulièrement prudent, ralentissant à l'approche d'obstacles ou d'autres voitures. Je comprends bien vite son manque d'enthousiasme en pilotage : une absence totale d'amortisseurs, qui fait que même une simple ondulation de la route donne l'impression de racler la route…
Les barrages routiers sont plus nombreux et plus emmerdants qu'au Sénégal, puisqu'ici, il faut descendre du véhicule systématiquement (et accessoirement, le branco se fait taxer 1000 CFA "pour le thé").
J'aurai préféré les donner à ceux qui entretiennent les routes, qui tentent aussi des barrages, mais nous forçons ceux ci aisément.
Une fois à destination, c'est l'heure de ma 1ère expérience en tant qu'hébergé avec Couch Surfing.
Destination Danemark, où 7 jeunes médecins pour de la recherche dans les vaccins. Internet, électricité 3x par jour et bières à volonté. Un après midi à pied suffit pour bien faire le centre ville et ses alentours (port, rue principale, quartiers résidentiels, rond point de l'indépendance). Les rues sont particulièrement défoncées, alors que le bâti n'est pas si mal.
Ce pays est en déliquescence depuis la guerre civile, qui a facilité l'implémentation des narcos, afin de sécuriser un point de chute africain à leurs drogues. Le dernier président élu ayant esquissé un mouvement contre eux c'est fait déposé il y a 9 mois par les militaires…
1ère soirée dans la capitale à base de virée à moto pour aller voir Barcelone/Benfica. Ancienne colonie portugaise et absence de championnat local oblige, chacun ici a son "club de coeur" portugais. Re-poulet cafriela et 2 bières Super Bock plus tard, Messi est blessé et je vais me coucher.
Destination Danemark, où 7 jeunes médecins pour de la recherche dans les vaccins. Internet, électricité 3x par jour et bières à volonté. Un après midi à pied suffit pour bien faire le centre ville et ses alentours (port, rue principale, quartiers résidentiels, rond point de l'indépendance). Les rues sont particulièrement défoncées, alors que le bâti n'est pas si mal.
Ce pays est en déliquescence depuis la guerre civile, qui a facilité l'implémentation des narcos, afin de sécuriser un point de chute africain à leurs drogues. Le dernier président élu ayant esquissé un mouvement contre eux c'est fait déposé il y a 9 mois par les militaires…
1ère soirée dans la capitale à base de virée à moto pour aller voir Barcelone/Benfica. Ancienne colonie portugaise et absence de championnat local oblige, chacun ici a son "club de coeur" portugais. Re-poulet cafriela et 2 bières Super Bock plus tard, Messi est blessé et je vais me coucher.
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