Ca ne donne pas trop envie, même si le guide que j'ai (pro Sao et anti Rio) affirme que si Rio est belle vue de loin et moche de près, Sao Paulo est moche de loin et géniale de près (il n'ira pas jusqu'à dire que c'est beau, faut pas déconner).
Si je suis parti là bas, c'est aussi dans l'espoir d'arriver à bosser sur l'écriture de mon projet sérieusement, après un mois à courir le Brésil (pour faire des essais de caméra, rien de plus :). Moins de tentations d'escapades, mais aussi un point de chute qui permet de se sentir un peu chez soi, chez le frère de ma belle soeur, prof & chercheur en maths à l'Université de Sao Paulo (coucou Henri).
Après un premier jour désastreux pour me reposer (froid, un peu de pluie, forêt de buildings), une deuxième journée bof (centre ville sale et d'intérêt touristique très relatif, mais soleil et quelques paysages urbains notables - graffiti ou Le Corbusier) et une 3ème assez paisible (parc Ibirapuera et ses quelques musées+vrai travail), ce sont finalement les soirées qui sauvent Sao Paulo.
De mon ressenti, le paysage urbain ici est soit ces fameux buildings un peu dégueus, parfois en décrépitude, toujours taggés à la locale (pixaçao), soit des blocs de béton propres et bien alignés avec parking devant, comme on voit beaucoup aux US ou au Mexique, dans les quartiers chics. Avec quelques arbres et des boutiques, ça devient Cidade Jardim. Mouais.
Heureusement, il reste 2-3 quartiers dans ce que j'ai vu qui garde un taux respectable de maisons (coloniales ou design), saupoudrés d'immeubles et de cafés (Pinheiros, Vila Madalena). Déjà plus vivable pour mes critères...
la gangrène (ou l'art?) de la pixaçao
Immeuble Copan de Le Corbusier
San Paolo en plein effort de verdure
Parc Ibirapuera, théâtre by Le Corbusier (feat. Cou)
Paulista, la grande avenue NY style
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