1/20/2013

La Petite Côte version Vieux Toubab

Après un petit passage à Thiès et sa manufacture de tapisseries psychédéliques faites patiemment et coûtant très cher,

 nous avons enchaîné avec la réserve de Bandia, qui héberge phacos, crocos, antilopes... mais aussi girafes, rhino, zèbres et hyènes.




 Pas de lion ici non plus, mais tous ces animaux sont en liberté dans un espace restreint, ce qui permet d'en faire le tour en 1h30. C'est vraiment le "tour" des toubabs en vacances à Saly, haut lieu balnéaire sénégalais. C'est donc gros camion surélevé et guide avec blagues à 2 balles. On s'est incrusté juste à temps dans un groupe, après une épique course dans la réserve sac au dos. A noter une équipe particulièrement désagréable à la réserve de Bandia, signe avant coureur de l'ambiance qu'il règne lorsque se confronte une masse de touristes riches et des habitants recherchant à mieux vivre grâce à leur argent...

Nous rejoignons donc Saly, très peu flatteusement décrite dans les guides. Je m'imaginais une ville balnéaire à l'européenne, mais ça reste quand même très local, avec quelques hôtels discrets voir jolis (pas d'immeubles).

 Un coin sympa, si ce n'est les infatigables vendeuses/guides/arnaqueurs qui s'accrochent à vous tels des mollusques et qui n'hésitent pas à revenir à la charge en tentant de vous culpabiliser ou même de vous engueuler. Impossible d'avoir 5 min tranquilles à discuter sur la plage, un mec qu'on essaye de fuir en coupant à travers un hôtel, un mec qui part avec la monnaie...
J'en ai toujours rencontré un peu partout au Sénégal dès que c'est un peu touristique, mais là c'est vraiment trop.
Toujours les mêmes accroches, les mêmes discours baba cool (sénégaulois, on est ensemble, comment ça va les jeunes) alors que l'unique but est de nous soutirer de l'argent. Pas de souci si j'ai un besoin, mais un guide non merci et des babioles identiques à toutes celles vendues au Sénégal non plus...
A cela s'ajoute quelques vieux toubabs entourés de jeunes Sénégalaises en mode escort et le tableau humain achève de pourrir un endroit sympa.
On était notamment venus pour la vie nocturne, réputé dynamique. Non, nous ne sommes pas allés au Macumba, mais dans un bar assez local, (aka avec un pourcentage de toubabs acceptable car réduit) avec une bonne ambiance (Chez Yvan).

On décide de partir vite fait le lendemain pour l'intriguante Fadiouth, île faite de coquillages....

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