Après quelques jours de retour à la nature, une interrogation revient à l'esprit : pourrais-je faire ma vie dans un environnement naturel, beau mais isolé ?
Quand je suis dans ce genre d'endroits, je sens une certaine vérité : plaisir d´être dans la nature, sentiment de vivre comme on est censé vivre au plus profond de nous. Un peu comme aux scouts ou en voilier et qu'on se rapproche du rythme de la nature. J'ai alors l'impression que seuls ces endroits sont capables d'apporter la sérénité et un bonheur un temps soit peu durable, pour peu qu'on ose faire le pari d'y rester quelque temps.
On y croise d'ailleurs des gens qu'on imagine heureux.... bergers, pêcheurs, guides nature, au look de vieux sage ou de jeune idéaliste.
Bon en même temps, je leur ai pas trop demandé mais ils ne resteraient pas sinon, j'imagine...
En face, j'ai mes "besoins" : avoir toujours de la nouveauté, satisfaire mes envies de découverte, d´innovations, de cultures... : il me faut toujours connaître et vivre un maximum de choses, rencontrer le plus de gens possible, tant le monde nous offre de différences et connaissances à acquérir. Dans ce mode culturaholic, pas de temps à perdre pour parcourir le monde et les productions humaines. Et avec mes passions de geek, nouvelles technologies et innovation, il y a toujours du nouveau ! Il faudrait alors renoncer à tout un univers pour lequel j'ai fait des études et où j'ai un certain capital me permettant d'y vivre bien. Mais aussi arriver à jouir pleinement d'une situation au lieu de sans cesse planifier des nouveaux projets, de nouvelles découvertes.. pas gagné ! Il y a peut être un juste milieu, un endroit isolé mais pas trop (merci Internet sans fil) ou une manière de travailler qui permettent une alternance entre ces 2 mondes plus fréquente que dans la norme... Ou encore faire le pari d'une période longue, quelques années, en se donnant tous les moyens nécessaires pour revenir... Mais peux-t-on seulement revenir ou vouloir revenir ? Si la réponse était simple et ces moyens simples à définir et à acquérir, la décision serait facile à prendre... Et on y perdrait le vertige du risque et de l'aventure.
Voila, c´était la minute réflexion depuis la savane marécageuse du Pantanal, complétée par quelques heures de bus et quelques embruns bahianais...
Quand je suis dans ce genre d'endroits, je sens une certaine vérité : plaisir d´être dans la nature, sentiment de vivre comme on est censé vivre au plus profond de nous. Un peu comme aux scouts ou en voilier et qu'on se rapproche du rythme de la nature. J'ai alors l'impression que seuls ces endroits sont capables d'apporter la sérénité et un bonheur un temps soit peu durable, pour peu qu'on ose faire le pari d'y rester quelque temps.
On y croise d'ailleurs des gens qu'on imagine heureux.... bergers, pêcheurs, guides nature, au look de vieux sage ou de jeune idéaliste.
Bon en même temps, je leur ai pas trop demandé mais ils ne resteraient pas sinon, j'imagine...
En face, j'ai mes "besoins" : avoir toujours de la nouveauté, satisfaire mes envies de découverte, d´innovations, de cultures... : il me faut toujours connaître et vivre un maximum de choses, rencontrer le plus de gens possible, tant le monde nous offre de différences et connaissances à acquérir. Dans ce mode culturaholic, pas de temps à perdre pour parcourir le monde et les productions humaines. Et avec mes passions de geek, nouvelles technologies et innovation, il y a toujours du nouveau ! Il faudrait alors renoncer à tout un univers pour lequel j'ai fait des études et où j'ai un certain capital me permettant d'y vivre bien. Mais aussi arriver à jouir pleinement d'une situation au lieu de sans cesse planifier des nouveaux projets, de nouvelles découvertes.. pas gagné ! Il y a peut être un juste milieu, un endroit isolé mais pas trop (merci Internet sans fil) ou une manière de travailler qui permettent une alternance entre ces 2 mondes plus fréquente que dans la norme... Ou encore faire le pari d'une période longue, quelques années, en se donnant tous les moyens nécessaires pour revenir... Mais peux-t-on seulement revenir ou vouloir revenir ? Si la réponse était simple et ces moyens simples à définir et à acquérir, la décision serait facile à prendre... Et on y perdrait le vertige du risque et de l'aventure.
Voila, c´était la minute réflexion depuis la savane marécageuse du Pantanal, complétée par quelques heures de bus et quelques embruns bahianais...
2 commentaires:
Mon avis à chaud, après lecture de ton texte: c'est tout à fait possible de vivre dans ce genre d'endroits, et revenir aux sources ne peut effectivement que rendre heureux, notamment en permettant d'etre plus présent. C'est possible pour 2 raisons:
-au 21eme siecle on n'est plus isolé nulle part...Donc comme tu le dis, même dans un village perdu au Brézil, tant qu'il y a le net, tu as ton accès à la culture, à l'e-commerce, aux news en temps réel...A Paris c'est internet ma source d'informations et de culture
-tu rencontres au final plus de personnes que dans des grandes villes où entourées de millions de gens, tu ne parles à personne. Je ne me suis jamais sentie aussi seule qu'à Shanghai. Et je n'ai jamais fait de rencontres aussi riches que sur une petite ile de thailande, où les rencontres sont souvent plus profondes que dans un métro où y'a pas grand chose d'autres que des insultes qui sortent de la bouche des gens...
Voilà! évidemment on peut encore en débattre un moment, mais tu es trop occupé à tes vacances pour le moment :)
La recherche de l'harmonie entre deux mondes différents est possible.. mais cela demande un changement dans la manière d'être... Que ton voyage puisses te mener au plus profond de toi-même. Dieu te bénisse.
La bise
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